Spectacle - Expo - Danse - Causeries: Etterbeek 40-45

Spectacle - Expo - Danse - Causeries: Etterbeek 40-45

11/07/2025 - 12/07/2025

Il y a 80 ans à Etterbeek comme ailleurs, la population se redresse enfin après quatre longues années de guerre et d'occupation allemande et nazie. Les habitant.es s'organisent individuellement et collectivement pour revivre et (se) reconstruire.

La compagnie théâtrale de l'Atelier Côté Cour s'est mise à la recherche de souvenirs et d'histoires de guerre et d'après-guerre, parmi des souvenirs de famille et des archives communales, mêlés à des personnages imaginaires inspirés de faits historiques. 

Parce que dans un monde où l'oubli, le déni et les idées d'extrême-droite progressent, interroger et raconter notre passé permet bien souvent de comprendre notre présent... et de mieux transformer l'avenir! 

Le CEC Atelier Côté Cour vous invite donc à une plongée dans de nombreuses petites histoires au sein de la grande Histoire d'Etterbeek et du monde. Nous ferons aussi des ponts avec la situation de populations sinistrées dans les Ardennes belges, avec la troupe de l'asbl Anatole Théâtre et des extraits de son spectacle bilingue : "Alice et The Lost Battalion". 

Avec musiques, danses, émotions, humour et bonne humeur, dans l'esprit bruxellois de l'époque!

Adresse :

Le Senghor, Centre culturel d'Etterbeek, Chaussée de Wavre 366

Horaires : vendredi 11 juillet 2025 à 14h et 19h et samedi 12 juillet 2025 à 18h. 
Des débats seront organisés avant et après le spectacle.

Informations pratiques :

Une création collective de la Compagnie de l'Atelier Côté Cour et d'Anatole Théâtre

Mise en scène et dramaturgie: Viviane Wansart

Assistant : Giorgos Sapountzoglou

Musique : Michel Berckmans.

Danse : Bérengère Dadre.

Scénographie : Klara Tham.

Distribution en cours. 

Avec le soutien du Senghor, Centre culturel d'Etterbeek, de la FWB, de la COCOF, de la Cohésion sociale et du CPAS d'Etterbeek et SPP Intégration sociale. 

Galerie photos

Actualités liées

Portes ouvertes d'artistes

Portes ouvertes d'artistes

Nous participons à la 15e édition du Artiesten Parcours d'Artistes organisé par la Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale.  Nous présenterons une performance théâtrale, travail en cours de notre création 2025 "Etterbeek 40-45" lors du vernissage de l'exposition collective le mercredi 12 mars à 18h à LaVallée (Rue Adolphe Lavallée 39 - 1080 Molenbeek).  Nous organisons aussi des PORTES OUVERTES du 24 au 26 mars:  Lundi 24 mars: atelier ouvert d'écriture et performance (travail en cours "Mystère à la Bibliothèque") de 14h à 16h à la Bibliothèque Hergé (211 avenue de la Chasse).  Mardi 25 mars: atelier ouvert de théâtre et performance (travail en cours "Etterbeek 40-45") de 13h à 16h au Centre Culturel Le Senghor (16 avenue du Maelbeek).  Mercredi 26 mars: acceuil et exposition de 12h à 16h à l'Atelier Côté Cour (50 rue Léon de Lantsheere).  Inscription obligatoire: infosdelacour@gmail.com 

Projet socio-artistique 2025: Journal de guerre

Projet socio-artistique 2025: Journal de guerre

Projet socio-artistique : Etterbeek 1945 Les participant.es et artistes des ateliers de théâtre sont parti.es de l’envie de se poser des questions sur la thématique des Bibliothèques en lien avec les Guerres : les guerres actuelles ou futures qui nous inquiètent et nous révoltent, les guerres du passé qui ont affecté nos familles, d’où qu’elles viennent, et nos histoires personnelles et collectives. Les guerres ont aussi marqué tant d'œuvres du répertoire théâtral: on pourrait presque dire que la grande Bibliothèque du Théâtre n’est quasi composée que de textes et récits de petits ou grands conflits armés (comme Sophocle, Tchekhov, Dürrenmatt, Chartreux, Shakespeare, Brecht... auteurs que nous avons déjà joué). Nous avons aussi été interpellés par le projet de notre partenaire de longue date, la troupe d’Anatole Théâtre à Schaerbeek et son travail sur la guerre 40-45, en particulier sur l’Offensive allemande dans les Ardennes autour de Trois-Ponts à l’hiver 44-45. L’année 2025 marquera de plus le 80ème anniversaire de la fin de cette effroyable guerre mondiale. Et à Etterbeek, dans notre commune et sa bibliothèque, que s’est-il passé en 40-45, et après la Libération? Y avait-il déjà une bibliothèque communale? Où? Comment s'appelait-elle? Qui travaillait là ? A-t-elle continué à fonctionner durant les quatre années d’Occupation allemande et si oui, comment, avec quel rôle? Qui étaient les Etterbeekois et Etterbeekoises qui la fréquentaient? Comment vivaient ou survivaient les lecteurs et lectrices et son personnel? Que pensaient-ils et elles, quelles étaient leurs émotions pendant et après l’Occupation? Et enfin, est-ce que la population d’Etterbeek s’est sentie concernée par la détresse et la précarité de la population ardennaise en 1945?   Avec l’outil du théâtre, un théâtre basé sur des recherches historiques et généalogiques mais qui autorise aussi une large part de fiction, nous allons tenter de créer des ponts entre le passé et le présent, entre le privé et le politique, l’improvisation et le jeu de rôles, l’écriture intime de “journaux de guerre” et des scènes collectives, chorales, jouées et dansées. Nous espérons travailler avec des historiens locaux, des archives communales et le Musée de l’Armée, un des trois musées de notre quartier que nous visiterons régulièrement.

Projet socio-artistique 2025: Journal de guerre

Journée sur les pratiques communautaires

Journée sur les pratiques communautaires

“... Le café, ce beau ténébreux, Brûlant, bouche à bouche, m’exhorte À prendre doucement la porte, La barrière et le chemin creux...” Lucienne Desnoues Ce jeudi 13 février 2025, jour de grève, de lutte et “de Résistance contre les dérives de la Belgique et du monde” (Métraux), nous avons décidé de nous rassembler pour réfléchir de manière plurielle à comment rendre nos pratiques soignantes, artistiques et pédagogiques les plus communautaires et participatives possibles. Une quarantaine de personnes étaient présentes, des travailleurs et travailleuses de diverses structures de la santé mentale et du social et l’équipe et des participant.es de l’Atelier Côté Cour.  Après une bonne tasse de café et un mot d’accueil par Viviane Wansart, notre directrice, Jean-Claude Métraux, Moraya Knecht et Imen Kitar ont pris la parole pour présenter leur ouvrage collectif “Un café comme métaphore”. À l’heure où les hiérarchies sociales s’approfondissent, des journées comme celle-ci et des projets pédagogiques participatifs et communautaires comme présentés dans le livre sont de réels projets de résistance. Ceux-ci appliquent les valeurs de la psychologie communautaire (entre autres: valorisation du savoir expérientiel et horizontalité). Les trois intervenant/es nous ont montré l’exemple par l’écriture collective de cet ouvrage qui inclut, sur un pied d’égalité, une trentaine de voix et qui prouve la réelle possibilité de co-exister en cassant les hiérarchies. Une possibilité qui n’est cependant pas évidente, qui questionne nos pratiques traditionnelles et “confinées” et qui nécessite de travailler les asymétries. Nous aussi, à l’Atelier Côté Cour, nous tentons d'appliquer ces principes, surtout par le théâtre et la création collective que nous voyons comme un outil politique et d’émancipation et comme un outil pour créer une véritable communauté.  La matinée s’est poursuivie avec une table ronde animée par la Plateforme des pratiques communautaires en santé mentale et le café a été le stimulant de la discussion. Qui le sert? comment? qui en est responsable? Le café a des vertus presque magiques, il crée l’accueil, l’éveil, la rencontre et la réciprocité (je t’offre un café, tu lis mon avenir dans le marc de café). Le café nous rappelle aussi que quoi qu’on fasse, on risque de créer des exclusions (envers les buveurs et buveuses de thé par exemple auxquel.les on ne pense pas assez). Enfin, la matinée s’est clôturée en émotions avec les témoignages d’Eleonore Delhauteur et Stéphane C., participant.es à l’Atelier Côté Cour, “paroles précieuses” qui nous ont montré la force et la pertinence des savoirs expérientiels, ainsi que l’importance vitale des espaces (de création) communautaires.  Après un repas collectif bienvenu, l’après-midi a mis, pour une heure, les mots de côté pour laisser s’exprimer les corps: nous avons dansé! Guidé.es par Bérengère Dadre et ses musiques envoûtantes, nous avons expérimenté la “danse communautaire” et pu réellement comprendre ce qu’elle signifie : le sentiment d’appartenance, l’expression créative d’idées, le plaisir d’être ensemble et d’accomplir quelque chose collectivement, l’intégration et la connexion avec les autres, la santé et le bien-être, l’inclusion quelque soit son âge, son origine ou ses capacités physiques. Nous avons été, à nouveau, ému.es. Nous nous sommes vus et vues, nous nous sommes souris et nous nous sommes, véritablement, rencontré.es.  Nous avons conclu la journée par quelques dernières “paroles précieuses”, plus riches des savoirs expérientiels acquis durant cette petite révolution partagée. Nous avons aussi mis en commun nos doutes, craintes et fragilités dans un esprit d’ouverture et d’accueil de l’altérité. Nous repartons, notre tasse remplie de café (ou de thé!), d’énergie et de révolte.  Merci à tous et à toutes !  Merci à Charlotte (Coin des Cerises), Hugues (Delta), Lys (Ulysse), Maud et Nathalie (Le Méridien) , Patricia (CBPS) et Bérengère, Fanny, Giorgos et Viviane (Atelier Côté Cour), membres de la Plateforme des pratiques communautaires en santé mentale pour la co-organisation et l'accueil. Merci à Caroline des Jardins d'Émergences pour l’accueil dans les magnifiques locaux. Merci à la Cocof et la Fondation Europsy pour leur soutien. 

Journée sur les pratiques communautaires

Causerie - Les émotions des civils durant la Bataille des Ardennes

Causerie - Les émotions des civils durant la Bataille des Ardennes

Ce dimanche 12 janvier, nous avons co-organisé avec l’asbl schaerbeekoise Anatole Théâtre une conférence: “Les émotions des civils durant la Bataille des Ardennes”. Une historienne, Lidwina Mahieu, est venue nous parler de son étude de douze journaux intimes d’Ardennaises et Ardennais âgés entre 12 et 71 ans qui racontent leur quotidien durant la bataille des Ardennes (16 décembre 1944 – 28 janvier 1945).  Nous en avons appris plus sur leurs émotions parfois contradictoires envers les occupants allemands et les alliés américains, sur leur observation du ciel entre largage de nourriture et de bombes, sur l’importance que prend l’écriture en période d’incertitude et de peur: que mettre par écrit pour en conserver la trace et la mémoire? Comment rendre compte des pertes et des disparitions? Que veut-on protéger de l’oubli?  Des informations précieuses pour nourrir notre projet socio-artistique “Bibliothèque vivante et histoires de guerre” qui se déploie dans nos différents ateliers de théâtre et de danse. Les participant.es utiliseront la forme du carnet intime pour créer leurs personnages, des civils etterbeekois à la fin de la guerre, inspirés par des recherches historiques et familiales. L’écriture et l’interprétation aborderont des thématiques présentées dans la conférence: la vie quotidienne, l’entraide, la mémoire, le deuil, les relations avec les militaires, etc.  La conférence était suivie par une performance de notre partenaire, la troupe d’Anatole Théâtre, qui présentait un extrait de son spectacle en création: "Alice et le Lost Battalion" joué par David Hayrapetyan, Giorgos Sapountzoglou et Eléonora Traversa. L’écriture et la mise en scène sont de Viviane Wansart et les musiques de Michel Berckmans. Nos deux projets dialogueront au travers des thématiques et de l’histoire.  La conférence et la performance était accompagnée d’une exposition de gravures de Pamela Alvarenga Da Silva. Photographies: Chantal Morleghem

Causerie - Les émotions des civils durant la Bataille des Ardennes

Stage - Libérer la voix naturelle - 7, 8, 9 novembre 2024

Stage - Libérer la voix naturelle - 7, 8, 9 novembre 2024

Nous avons eu le plaisir d'organiser les 7, 8 et 9 novembre 2024 un stage "Libérer la voix naturelle". Avec Françoise Walot, professeure de formation vocale à Londres, assistée de Viviane Wansart, metteuse en scène. En collaboration avec la Bibliothèque Communale Hergé dans le cadre de l'Automne des Solidarités de la Cohésion sociale d'Etterbeek. De quoi s'agit-il ?“To free the voice is to free the person. Libérer la voix, c'est libérer la personne", disait Kristin Linklater (1936-2020).Nous avons exploré les liens entre le corps, la respiration et la voix en partant des réflexions et exercices conçus par elle. Que s'est-il passé durant le stage?                                                                                                                                Le stage nous a aidé.es à prendre conscience (et confiance) de l’ancrage de la voix dans notre corps grâce à des exercices de visualisation, de relâchement et d’échauffement. Nous nous sommes concentré.es sur le corps pour arrêter de s’écouter, de se contrôler, de se juger, de se critiquer. Nous nous sommes étiré.es, nous  avons respiré, fait des grimaces, baillé (un peu), ri (beaucoup) et nous avons fait vibrer notre voix jusque dans nos os. Nous avons discuté de ponctuation, des vibrations, du diaphragme, de nos sensations et de nos blocages.  Nous avons dessiné notre voix, elle a pris diverses formes: un papillon, un sonophone, une vague, un rébus, un zoom, un canard, un bazar, un emballement… avant de (re)découvrir la poésie d’Andrée Sodenkamp, qui a nous touché.es et qui a fait émerger des centaines d’images. Nuit. Larmes. Froid. Peau. Plaisir. Amer. Jardin. Quelles images apparaissent à la répétition de ces mots? Nous avons exploré des moyens de réciter des poèmes sans rigidité, sans mécanismes convenus: nous avons entendu les mots d’Andrée Sodenkamp résonner en français, en anglais, en espagnol, en grec, nous avons murmuré les textes, les avons mis en gestes ou en objets. Le travail de la voix est un travail sensuel, intime et poétique, derrière chaque son, chaque mot, il y a une image, singulière pour chacun.e.  Aucun poème ne semblait avoir été choisi par hasard: chaque personne est allée vers ce dont elle avait besoin, comme par magie. Certains mots sont particulièrement goûteux: nous les avons murmurés, leur donnant ainsi une vie propre, et nous les avons partagés. Le don d’un poème à l’autre est un cadeau précieux, qui nécessite une réelle écoute et de la confiance. La poésie et le travail vocal ont ainsi permis de créer une harmonie de groupe et un lien particulier entre les participant.es.  Merci à tous et à toutes pour ce moment suspendu. Le travail vocal se poursuit au sein de l’Atelier Côté Cour dans nos ateliers de théâtre, n’hésitez pas à vous inscrire.  

Stage - Libérer la voix naturelle - 7, 8, 9 novembre 2024

Parcours d'Artistes d'Etterbeek 2024

Parcours d'Artistes d'Etterbeek 2024

Nous participons le premier week-end d'octobre 2024au Parcours d'Artistes d'Etterbeek. Au programme:- vendredi 4 en soirée et durant tout le week-end : participation au cortège musical et festif, participation à l'exposition collective dans le Hall de la Maison communale avec deux peintures "(FAIRE) L'AMOUR À OSTENDE" et exposition de peintures "LES OISEAUX" dans le bar du Le Senghor.- samedi 5 : de 13h à 17h PORTES OUVERTES de notre atelier au 50 rue L. de Lantsheere. Accueil, fresque et podium libres à 15h, collations saines. N'hésitez pas à apporter des textes que vous souhaitez partager.- dimanche 6 au Senghor : à 19h, FÊTE DE CLÔTURE et SPECTACLE "LES OISEAUX" d'Aristophane (danse et théâtre) avec le musicien de rock Jérôme Mardaga !

Parcours d'Artistes d'Etterbeek 2024